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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog le blog de marie louise sock 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >> 22 juin 2012 5 22 / 06 / juin / 2012 21:28 fete de la musique 2012 awesome ! have fun and enjoy all performances ! have fun ! repost 0 marilou gingimbre - dans agenda commenter cet article 25 novembre 2011 5 25 / 11 / novembre / 2011 05:22 festival du conte 2011 le sénégal et la côte d'ivoire, deux pays frères vont accueillir l’édition 2011 de la caravane du conte. du 28 novembre au 3 décembre 2011 au goethe-institut et au centre culturel blaise senghor de dakar auront lieu le « ndajey leeb ou les rendez vous du conte dont les objectifs sont - « jeter un pont entre l'oralité et la société marquée par l'écrit », - « préserver et de rendre accessible les connaissances orales ». au programme, - un séminaire de formation sur « l'enseignement du conte de l'élémentaire au secondaire » pour les enseignants, - des spectacles de contes - des tables rondes avec des thèmes majeurs comme « conte et cohésion sociale » et « comment faire le lien entre l'oralité et l'écrit » des conteurs d'une grande renommée seront présents à ce festival - julia klein (allemagne) - taxi conteur (côte d'ivoire) de son vrai nom, adama adepoju - massamba guèye professeur de lettres - dieynaba guèye http://gingimbre.over-blog.fr/article-30320350.html - lamane mbaye, professeur de lettres - matar diouf - mame daour wade, cineaste, ecrivain repost 0 marilou gingimbre - dans articles commenter cet article 24 octobre 2011 1 24 / 10 / octobre / 2011 23:13 mort de kadhafi trois contributions d'intellectuels africains il était une fois, kadhafi (par souleymane jules diop) par souleymane jules diop | seneweb. les images que j’ai vues sont insoutenables, et les mots pour dire ma peine me manquent. j’ai visité la libye pendant un mois il y a plus d’une décennie et rencontré son guide à plusieurs occasions. je me souviens d’une jeunesse éduquée et dynamique, d’un peuple composé presqu’à part égale de noirs, d’arabo-berbères et de métis qui vivaient dans une parfaite harmonie. le racisme n’y avait pas cours et les principaux collaborateurs du guide libyen étaient des noirs. aux antipodes du patriarcat qui a encore cours dans de nombreux pays arabes, les femmes avaient dans celui-ci les mêmes droits que les hommes, assumant les plus hautes charges dans l’armée comme dans le pouvoir. leur chef suprême, il est vrai, a imposé pendant plus de quatre décennies son socialisme à l’africaine condensé dans un livre vert vénéré comme une bible. on ne pouvait pas visiter la libye sans se sentir dans un etat policier. mais les libyens s’en réjouissaient tant qu’il pourvoyait à leurs besoins et assurait leurs dépendances. en moins d’un demi-siècle, ce vaste territoire désertique a été transformé en un pays moderne avec une belle capitale que me rappelait franckfort. ses étendues de dunes ont été tapissées de cours d’eau, de lacs et de fleuves artificiels pour en faire une des plus grandes réussites agricoles au monde, exportant ses excédents vers l’europe. des travailleurs venus de toute l’afrique y gagnaient leur vie sans discrimination. ils étaient parfois soumis aux accès de colère de leur bienfaiteur, mais ce n’était jamais pour longtemps. il était souvent bien loin au cœur du désert, se contentant d’une natte sous une tente, se nourrissant de dattes et de lait frais, obligé tout le temps de changer de gîte, sous la menace des attentats. quoi que nous puissions penser de lui, le guide libyen a aidé de nombreux pays africains et des mouvements nationalistes à se libérer du joug colonial ou de la dictature. il était profondément révolutionnaire et quand personne ne voulait voir mandela, entendre parler de l’anc, il l’a soutenu, entraîné ses hommes pour libérer l’afrique du sud, comme il a soutenu de nombreux opposants africains à leurs débuts. il a formé à benghazi le premier groupe de calots bleus qui composent encore la garde rapprochée de l’opposant abdoulaye wade. son côté mégalomane dominait certainement, mais il était ostensiblement panafricaniste, partageant les fruits du pétrole libyen avec de nombreux peuples africains, changeant la face de nombreuses capitales africaines par le financement d’infrastructures majeures ; nommant la salle où nous avons tenu la première rencontre qui devait lancer l’union africaine « ouagadougou je l’entends encore se déclarer africain, dire son amour pour l’homme noir, sa fierté d’être africain, pressant les chefs d’etat à signer l’acte de naissance de l’union africaine. le panafricanisme a perdu un militant, certes controversé , mais un militant quand même. depuis le déclenchement de la rébellion, je n’ai pas vu les cachots avec des opposants apeurés aux côtes charnues, je n’ai pas vu les tonnes de viagra qui avaient semble-t-il été commandées pour perpétrer des viols collectifs. je n’ai vu nulle part, dans les villes conquises, des femmes ou des enfants se plaindre d’exactions de la part des hommes de kadhafi. j’ai vu quelques accusations qui n’ont pas été étayées. mais de la part du cnt, cette organisation composite formée dans le bureau de nicolas sarkozy, j’ai entendu et vu les preuves de tortures contre les hommes de ma race , accusés sans preuve de soutenir kadhafi, emprisonnés pour le seul motif qu’ils sont noirs de peau. kadhafi n’était donc pas le dictateur abominable que l’on nous présentait. s’il l’a été, ceux qui prétendent libérer la libye de son joug le sont autant que lui , puisqu’ils se réjouissent de la fin d’un homme mort torturé. ils ont entamé leur marche sur tripoli par l’assassinat de leur général. ils la terminent par l’exécution sauvage de l’homme qu’ils vénéraient comme un dieu, con tre lequel ils ne se seraient jamais dressés s’ils n’avaient pas la promesse que leurs actes passés resteraient impunis. les images de la mort de kadhafi son t insoutenables de cruauté. l’affaire n’est pas encore évoquée, mais ils ont fait disparaître des milliers de missiles sol-air, trafiqués dans la sous-région par toute sorte de marchands d’armes et d’intermédiaires véreux. ils ont pris, ces mercenaires du cnt, un homme digne, qui avait la foi en son pays et était en droit de défendre son régime contre une invasion étrangère. il avait le droit d’être jugé, pas d’être tué. sjd calixthe beyala après la mort de kadhafi : « l’afrique pleure, sarkozy rit » kadhafi est mort ? peut-être. l’afrique est morte ? la grande afrique, une et indivisible ? sûrement ! elle s'en est allée en ce triste jour du 21 octobre 2011, avec le seul qui la portait sur son coeur, dans ses tripes ! elle s'en est allée avec celui-là, digne fils de son peuple qui suppliait les chefs d'etats larbins de construire une grande armée africaine, une grande industrie africaine, de s'unir pour être plus forts devant les autres grands groupes du monde. et je pense que jamais, la tristesse ne m'avait autant habitée. pour moi qui l'ai connu, qui l'ai soutenu dans différents sommets où il essayait de raisonner ses pairs sur la nécessité de bâtir cette afrique pour le bienfait des générations futures. je me souviens des sourires hypocrites et goguenards de ces lâches, ces contremaîtres qui se disent présidents tournant en rond, renvoyant en permanence à demain, l'urgence… parce que leurs maîtres leur avaient demandé de ne pas accepter l'idée cette afrique unie et lumineuse, riche et fière, cette afrique tout en rêve splendide kadhafiste." kadhafi est mort, assassiné par sarkozy-bhl et leur coalition de fascistes ! oui, il est parti… l'afrique est orpheline. l'afrique a perdu son père. et l'afrique pleure cette mère libye. et l'afrique pleure… et ses tonnes de larmes déversées formeront peut-être une rivière qui reviendra peut-être reverdir les tombes, les tombes encore, des milliers de morts, des martyrs, ceux-là qui pensaient qu'il valait mieux mourir que vivre assujetti ! l'afrique pleure ; sarkozy lui a ôté l'essence de sa vie ! l'afrique pleure les meurtres perpétrés par sar